Formation des séminaristes 2025-2026
Nos six séminaristes sont rentrés au séminaire de Notre-Dame de l’Espérance à Orléans le 28 août 2025. Ils sont deux à commencer leurs études cette année.
En Lire PlusVous pouvez soutenir les projets et les commnunautés de la Mission catholique polynésienne par trois moyens différents :
Ces trois formes d’aide sont nécessaires pour faire aboutir nos projets et manifester la vitalité de l’Esprit du Christ dans son Eglise qui est à Papeete.
Nos six séminaristes sont rentrés au séminaire de Notre-Dame de l’Espérance à Orléans le 28 août 2025. Ils sont deux à commencer leurs études cette année.
En Lire PlusChaque année au mois de septembre, cette quête est organisée dans toutes les paroisses pour financer l'entretien et le développement de la mission catholique de Papeete (Polynésie hors Marquises).
En Lire PlusDès la constitution des premières communautés chrétiennes, des images, des peintures à caractère religieux ont été réalisées comme signes de reconnaissance, par exemple dans les catacombes romaines, ou pour enseigner la Parole de Dieu. Puis sont apparues les icônes, les fresques, les vitraux les tapisseries… L’Évangile de ce dimanche (26ème du Temps Ordinaire) relate la célèbre parabole du « pauvre Lazare et du mauvais riche», maintes fois représentée par des artistes de renom ou restés anonymes.
Je me suis arrêté sur une magnifique enluminure du XIème siècle figurant dans un Évangéliaire réalisé à l’Abbaye d’Echternach (au Luxembourg). Le moine enlumineur y retrace, avec une extra-ordinaire précision et des couleurs lumineuses -qui ont défié le temps- les cinq scènes décrites par Jésus dans sa parabole : le riche à table et Lazare, représenté en lépreux, qui mendie (Luc 16, 19-21) ; Lazare mort, emporté par un ange (Luc 16, 22a) ; Lazare accueilli par Abraham comme un enfant bien-aimé (Luc 16, 22b) ; la mort du riche, son âme emportée par le diable (Luc 16, 22c) ; le riche souffrant les affres de l’enfer, essayant de parler avec Abraham éloigné de lui par un abîme (Luc 16, 23-31) (*). Cette enluminure, comme une icône, nous porte à la méditation, elle est comme une fenêtre ouverte vers le divin, nous révélant, dans le silence, la richesse rayonnante de la Parole du Christ.
Je reprends – ici – quelques passages d’une homélie du Pape François méditant cette parabole.
Le Pape souligne que « l’Évangile dit le nom du pauvre : il s’appelait Lazare. Alors que le riche n’a pas de nom : C’est cela la malédiction la plus forte pour celui que ne compte que sur lui-même ou ses forces, dans les seules possibilités des hommes et non pas en Dieu : il perd son nom. Comment t’appelles-tu ? Compte numéro un tel, dans la banque une telle. Comment t’appelles-tu ? Autant de propriétés, de villas, etc... Comment t’appelles-tu ? Les choses que nous avons, les idoles. Et tu mets toute ta confiance en ces choses, et cet homme est maudit. » « Tous nous avons cette faiblesse, cette fragilité, affirme le Pape, de placer nos espérances en nous-mêmes ou dans nos amis ou dans les seules possibilités humaines et nous oublions le Seigneur. Et cela nous porte sur le chemin du malheur. »
« (…) il serait opportun de nous demander : où plaçons nous notre confiance ? Dans le Seigneur ou suis-je un païen qui ne place sa confiance que dans les choses matérielles, dans les idoles que j’ai créées ? J’ai encore un nom ou ai-je commencé à perdre mon identité, et je m’appelle ‘Moi’ ? Je, moi, avec moi, pour moi, seulement moi ? Pour moi, pour moi…toujours cet égoïsme : ‘Moi ‘. Et cela ne nous sauve pas».
« (…) à la fin, fait remarquer le Pape François, il y a une porte d’espérance pour tous ceux qui ne comptent que sur eux-mêmes et ont perdu leur identité : Finalement, (…) il y a toujours une possibilité. Et cet homme, quand il s’est rendu compte qu’il avait perdu son identité, il avait tout perdu, tout, il lève les yeux et dit cette seule parole : ‘Père’. Et la réponse de Dieu est une seule parole : ‘Fils’.
Si certains d’entre nous dans la vie finissent par perdre leur identité, leur nom, par perdre cette dignité, il y a encore cette possibilité de prononcer cette parole qui est plus que magique, qui est plus forte : ‘Père’. Et Lui toujours nous attend pour ouvrir une porte que nous nous ne voyons pas et Lui nous dira : ‘Fils’. Demandons au Seigneur cette grâce qu’Il nous accorde à tous la sagesse d’avoir confiance seulement en Lui, et non dans les choses matérielles, les forces humaines, seulement en Lui ». [Homélie prononcée le jeudi 20 mars 2014 à la maison Ste Marthe au Vatican]
Au final, cette parabole ne nous invite pas à haïr les riches ; car, comme le dit François, le riche peut être chacun de nous. Jésus nous lance un avertissement : veillez à ne pas creuser des ‘’abîmes’’ entre nous et nos frères et sœurs ; pour cela retrouvons le cœur de pauvre, ce cœur de Fils et Fille de Dieu, qui nous a été donné au jour de notre baptême. C’est donc un appel à ‘’la conversion permanente’’ !
(*) pour voir l’enluminure : https://utpictura18.univ-amu.fr/notice/14414-lazare-mauvais-riche-codex-aureus-dechternach-fdeg32rdeg
Dominique SOUPÉ
Téléchargez le dernier communiqué diocésain (N° 2025/38 - 290 kB)
Téléchargez le dernier bulletin officiel (N° 2025/28 - 65 kB)
Retrouvez les éditoriaux et les annonces de l'Archidiocèse de Papeete en vous abonnant au communiqué diocésain