Formation des séminaristes 2024-2025
Début septembre 2024, les séminaristes retrouveront les bancs du séminaire de Notre-Dame de l’Espérance à Orléans pour une nouvelle année académique.
En Lire PlusL'année sainte et jubilaire 2025 a pour thème : « Pèlerins de l’Espérance ».
Pour symboliser l’arrivée des missionnaires sur l’île de Tahiti, les deux symboles de la Parole de Dieu et de la Vierge Marie vont traverser toutes les
paroisses de Tahiti et Moorea.
Début septembre 2024, les séminaristes retrouveront les bancs du séminaire de Notre-Dame de l’Espérance à Orléans pour une nouvelle année académique.
En Lire PlusChaque année au mois de septembre, cette quête est organisée dans toutes les paroisses pour financer l'entretien et le développement de la mission catholique de Papeete (Polynésie hors Marquises).
En Lire PlusLa résurrection du Christ célébrée en ce Dimanche de Pâques, indissolublement liée à sa mort sur la croix nous conduit au cœur, au fondement de notre Foi chrétienne. Survenue au matin du premier jour de la semaine, au lever du soleil, selon les Évangiles, cette résurrection se présente aux femmes venues au tombeau et à nous comme l’avènement d’une nouvelle création, une aube nouvelle, un monde nouveau. « Qui nous roulera la pierre ? » se demandaient ces femmes… Qui nous libèrera de cette mort qui nous obsède et vient briser ces liens d’amour et d’affection qui comptaient tant dans notre bonheur ? Qui nous ouvrira à l’espérance de vivre à jamais, délivrés de la peur de mourir ? Qui ôtera de nos yeux les larmes et la souffrance qu’engendre le départ de ceux et celles que nous aimons ? Oui, depuis le matin de Pâques, la mort n’est plus devant nous comme un obstacle insurmontable. La mort a été engloutie par la vie, et l’amour qui unissait Jésus à son Père et à ses frères et sœurs est désormais vainqueur. « O Mort, où est ta victoire ? » écrit Saint Paul. Mais comment parler de cet évènement sans précédent dans l’histoire de l’humanité ?
Saint Pierre, cité en Ac 2,23-24, annonce au matin de la Pentecôte : « Cet homme que vous avez fait crucifier par la main des impies, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins ». C’est un témoignage de foi (« nous en sommes témoins »), d’autant plus qu’il n’y a eu aucun témoin direct de la résurrection, le tombeau a été trouvé ouvert et vide, et nous ne saurons sans doute jamais comment cela s’est passé ! Tout ce que les premiers témoins ont constaté, c’est la disparition du corps de Jésus. Pourtant, dès l’aube de Pâques, ils ont fait l’expérience de la rencontre avec Jésus vivant (Marie Madeleine, les disciples d’Emmaüs, les apôtres …). Pourtant, la résurrection est HISTORIQUE car c’est un événement inscrit dans l’histoire : elle a un « avant » (l’existence et la mort de Jésus), elle est datable et localisable. Elle a même un « après », à savoir les traces qu’il a laissées dans l’histoire des hommes. A ce titre, cet événement est historique.
Mais avec quels mots raconter ce qui s’est passé ? « Jésus est ressuscité » proclament les premiers témoins ; littéralement Dieu l’a ressuscité, et plus littéralement encore, selon deux façons de représenter la chose : SOIT, il a été fait (par Dieu) se dresser (l’homme vivant est un homme debout), SOIT il a été (par Dieu) éveillé (sortir du sommeil de la mort). Traduire, comme nous le faisons, « il est ressuscité » suggère qu’il s’est ressuscité lui-même, et, malheureusement, cela exclut l’acteur essentiel de la résurrection, Dieu. C’est de première importance ! C’est Dieu son Père qui a ressuscité Jésus le Fils en allant le chercher jusque dans le royaume des morts, « les enfers », comme dit le Credo : « Il est descendu aux enfers » (à ne pas confondre avec l’enfer, domaine de Satan) !
Il importe de bien comprendre ce qu’a d’unique cette résurrection du Christ. Les évangiles parlent en effet de la résurrection de Lazare (Jn 11, 1 …), de la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11…) ou de la fille de Jaïre (Lc 8, 40 …). Mais le terme de « résurrection » est inapproprié dans ces cas-là, car Lazare, le fils de la veuve de Naïm ou la fille de Jaïre devront mourir un jour. Il ne leur est accordé qu’un prolongement de vie sur terre. Mais ce prolongement accordé à ces personnes qui avaient affronté la mort signifie que déjà le pouvoir de la mort est ébranlé, que la mort n’a pas toujours le dernier mot, qu’il est possible de la mettre en échec ! Le Christ, lui, une fois ressuscité ne meurt plus, il est entré dans sa gloire et échappe désormais aux conditions de vie qui sont les nôtres sur terre. Il est bien le « Premier né d’entre les morts », et de ce fait, nous ouvre les portes de l’espérance par la puissance de son amour. Désormais, plus rien ne peut nous séparer de l’amour qui vient de Dieu… Pas même la mort ne peut séparer ceux qui s’aiment. Ainsi, la résurrection du Christ est un événement RÉEL, puisque sa trace est encore présente dans notre vie, plus de vingt siècles après ! Alors, que ces célébrations de Pâques nous donnent de lui chanter notre merci, notre Alléluia !
+ Monseigneur Jean-Pierre COTTANCEAU
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